Crédits
Client : Le Chant des Serenes
Production : iMagista
Coproduction : Cosmo AV
Réalisation : Constant Bœrwinkel & Alexander Viollet
Orchestre : Secession Orchestra / direction : Clément Mao -Takacs
Vidéo : iMagista & Dirt in the wind
Une mise en scène visuelle et spatiale du poème symphonique de Modeste Moussorgski.
Vous pénétrez dans une église et soudain, vous vous retrouvez au cœur de l’apocalypse : un orchestre joue, de la musique résonne dans la nef. D’étranges silhouettes vous observent et dansent sur les murs. Des projecteurs créent un voile de lumière qui recouvre l’architecture et en révèle la substance sacrale. Ces illusions qui se succèdent confèrent au spectateur un point de vue omniscient et révèlent, en trompe-l’œil, le travail de construction du sacré.
Ce ne sont plus les fenêtres chères à Alberti qui sont des ouvertures sur le monde. C’est la lumière elle-même qui crée sa propre trouée dans les pierres et façonne l’architecture ; le point de vue enfle jusqu’à devenir total, et ce qui est alors révélé est l’architecture même du sacré. Cette substance qui, ne pouvant s’incarner, contenue dans l’oscillation entre révélation et destruction, n’a d’autre choix que de se consumer. Pour être touché par la grâce il faut accepter de s’ouvrir au désastre, et mieux encore, à l’apocalypse.
L’apocalypse, mais joyeuse, puisqu’elle est l’occasion d’une révélation: il n’y a pas de faillite du sacre. Ceux qui jadis s’agenouillaient devant la représentation d’un Christ en majesté, sont désormais mis face à de nouvelles visions, celles engendrées par une œuvre d’art totale capable de transcender le réel.
Client : Le Chant des Serenes
Production : iMagista
Coproduction : Cosmo AV
Réalisation : Constant Bœrwinkel & Alexander Viollet
Orchestre : Secession Orchestra / direction : Clément Mao -Takacs
Vidéo : iMagista & Dirt in the wind